Le déploiement de l’abonnement payant permettant d’utiliser Facebook ou Instagram sans publicité est en cours en Europe. Mais est-il obligatoire de souscrire à cet abonnement ? Et que se passe-t-il si l’on choisit de ne pas payer ? Nous vous expliquons tout.



Récemment, en consultant Facebook ou Instagram, vous avez peut-être remarqué un nouvel encadré. Celui-ci vous informe que pour continuer à profiter gratuitement de ces deux réseaux sociaux, vous devez consentir à ce que Meta, leur société mère, collecte et utilise certaines informations vous concernant afin d’afficher des publicités ciblées. Dans le cas contraire, vous devrez souscrire à un abonnement mensuel de 13 € sur mobile ou de 10 € sur ordinateur (12,99 € et 9,99 € pour être précis)

Si vous optez pour l’abonnement payant, vos données ne sont pas collectées, et surtout, vous ne serez pas exposé à des publicités sur Facebook ou Instagram. Pour Meta, cette démarche vise à se conformer à la loi sur les services numériques (Digital Services Act) de l’Union européenne, tout en créant une nouvelle source potentielle de revenus. Mais concrètement, est-il avantageux de souscrire à cet abonnement ? Et que se passe-t-il si vous décidez de ne pas le faire ?

Meta lance des abonnements payants pour Facebook et Instagram en Europe.

En toute transparence, si vous êtes déjà utilisateur de Facebook ou Instagram et que vous choisissez de continuer à les utiliser gratuitement, rien ne changera pour vous. Il est important de rappeler que Facebook et Instagram collectent nos données depuis de nombreuses années. La seule “nouveauté” réside dans le fait que Meta nous demande désormais explicitement d’accepter cela en toute connaissance de cause. En pratique, comme indiqué sur la capture d’écran ci-dessous, votre expérience restera inchangée



L’abonnement payant garantit une navigation sans publicité sur les réseaux sociaux du groupe. À noter que les comptes des mineurs sont désormais exempts de publicités, et ce, gratuitement. Meta ne peut exiger de paiement pour leur suppression. Cependant, la Cour de justice de l’Union européenne, dans son arrêté du 4 juillet 2023, stipule que le montant demandé ne doit pas être dissuasif, afin de ne pas contraindre l’acceptation de la collecte de données. Cette collecte rapporte environ 6 € par personne à l’entreprise de Mark Zuckerberg. Nous attendons l’avis de la Commission de la protection des données irlandaise, où Meta a son siège européen, concernant les tarifs.